Il n'y a rien de plus sexy qu'un marathonien avant la course...
Le Marathon d’Amsterdam a du succès auprès de l’USVA : toutes les éditions depuis 2019 ont vu au départ au moins un coureur du club. Il faut dire que cette épreuve possède plusieurs atouts : il s’agit d’une course internationale avec beaucoup de participants (donc peu de risque de se trouver esseulé), le parcours est très roulant, passant par des coins agréables de la citée néerlandaise, qui ne se trouve, en plus, qu’à quelques heures de Valenciennes.
Ce dernier avantage a permis à la majorité des coureurs et supporters de partir la veille de la course. Un peu ralentis par quelques bouchons, ils arrivent à Amsterdam en début d’après-midi. Prise de possession rapide de l’hôtel, repas dans un petit restaurant italien assez expéditif (le personnel débarrassait les assiettes alors que toute la table n’avait pas fini de manger ! ) puis direction le marathon expo (un peu décevant) pour récupérer dossards et t-shirts. A 17h passé, il ne restait le temps que de déambuler un court moment dans les rues commerçantes du centre. L’heure d’enfiler le dernier plat de pâtes est vite arrivée… Mais difficile de trouver un restaurant avec plus d’une dizaine de places libres ! Direction un restaurant type viande (mais avec quelques plats de pâtes au menu pour les coureurs) afin de partager un dernier moment de convivialité avant la toujours agitée nuit précédant la course.
Le jour J s’éveille sous une forte pluie et des rafales de vent peu rassurantes ! Des interrogations naissent, chez les coureurs mais également chez les supporters. Quel impact cela aurait il sur la course ? Finalement, les éléments sont joueurs : mise à part quelques courtes ondées, un très bref passage grêleux et quelques rues un peu venteuses, les conditions météorologiques n’ont pas gênées nos coureurs.
On commence par Loïc Vandrisse, qui passait le cap des 15 marathons avec cette compétition ! Une expérience qui se voit sur sa course, où il gère parfaitement le trafic suivant le départ pour se caler sur son allure cible. Il signe un excellent 3h25’52 qui le classe 3938ème (394ème M45). Une belle revanche après une longue période de blessure !
Premier marathon pour Sébastien Mercier. Cinq premier kilomètres prudents avant de prendre un rythme de croisière régulier. La bonne recette pour signer un résultat très probant : il franchit la ligne d’arrivée en 3h27’18, à la 4802ème place (641ème M40).
Bruno Lootvoet, ou l’homme invisible : il a réussi à échapper aux yeux pourtant aguerris des nombreux supporters valenciennois sur place durant une bonne partie de la course ! Il avait un deuxième objectif sur cette course où, justement, il ne devait pas passer inaperçu… On espère que cela a été le cas (il faudra lui demander :) ). Malgré des sensations mitigées ces derniers jours, il réalise une course solide qu’il termine en 3h30’55 (à deux petites minutes de son record) à la 4443ème place (610ème M40).
Une des plus belles performances du jour a été signée par Gaëlle Morant ! Elle a du prendre le départ avec quasiment une demi-heure de retard par rapport à l’heure prévue, avec le meneur d’allure de 4h40 (alors qu’elle visait une heure de moins), à cause d’un cafouillage des organisateurs. Elle a donc passé toute sa course à slalomer entre les différents participants. Cela aurait fatigué un bon nombre de coureurs, mais Gaëlle parvient à battre son record de presque 7 minutes ! En 3h35’40, elle se classe 7036ème (479ème SEF).
Avec Julien, il faut s’attendre à tout… Et cette course n’a pas fait exception à la règle : pas d’inscription disparue cette fois ci, mais une paire de chaussettes oubliée et une fuite au réservoir d’eau de son sac à dos ! Mais avec Julien, tout finit également par s’arranger : il peut remercier ses deux anges gardiens (Loïc pour les chaussettes et Claudine pour le réservoir). Ces péripéties d’avant course n’ont pas dû le perturber car il a fait une course d’une excellente régularité. Au final, il prend la 5601ème place (739ème M40) en 3h42’26, à 16 secondes de son record !
Découverte du marathon pour un Kader Ouali très motivé ! Sans son inséparable bonnet, il a pris un départ de course peut être un peu rapide mais parvient sans souci à l’arrivée, ravi de l’expérience. L’objectif du moins de 4h a été atteint avec un temps de 3h59’27, à la 8492ème place (271ème M55).
Pour son premier marathon, Claudine Blervacque était accompagnée d’un fan club à faire rougir n’importe quelle star ! Pas moins de 8 personnes de sa famille étaient réparties sur le parcours pour l’encourager. Cela a du la galvaniser car elle a pris un départ très rapide par rapport à ses objectifs, avant de se caler à l’allure cible au bout de 20 km. Une technique qui généralement fait craquer de nombreux coureurs mais pas Claudine : elle garde son allure jusqu’au bout et gagne ses galons de marathonienne en 4h32’59, ce qui la classe 13708ème (207ème V50).
Le marathon est une distance ingrate, où parfois les coups du sort s’enchaînent. C’est ce qui est malheureusement arrivé à Anne Manet. Contractures, crampes et problèmes respiratoires ont émaillé sa course. Elle sert les dents et franchit courageusement la ligne d’arrivée en 4h40’08, à la 13165ème place (184ème V50).
Un grand bravo à tous pour vos résultats, qui viennent récompenser une préparation solide et sérieuse ! Vous avez ravi tous les supporters sur place : Émilie, Charlotte, Marie-Pierre, Hafida, Typhaine, Bérangère, Xavier, François et sa compagne, Cyril et la famille de Claudine. Une pensée pour celles qui souhaitaient participer à la course mais qui ont dû déclarer forfait pour blessure. Une nouveau joli dossier à ranger dans la valise de souvenir de l’USVA… Et qui donne envie de repartir pour une nouvelle aventure de ce type !
A part peut être des marathoniens après l'arrivée !