Ils avaient tellement apprécié leur séjour et leur compétition en décembre 2019 que certains coureurs avaient décidé de retourner au « Maraton de Maratones » de Valence auxquels s’étaient joints d’autres athlètes désireux de vivre cette expérience espagnole.
Ainsi, une grosse vingtaine de membres de l’USVA s’est déplacée à Valence pour le Marathon, fussent-ils coureurs ou accompagnateurs. Tout ce petit monde s’est rendu sur place non sans quelques mésaventures qui auraient pu être lourdes de conséquences. Pour exemple, certains étourdis ont, paraît-il, failli se tromper d’aéroport (Charleroi au lieu de Zaventem) et d’autres comptaient embarquer directement sans avoir enregistré voyage et bagages et ce, à quelques minutes de l’embarquement.
Ceux qui prétendent que sur un marathon, beaucoup de choses peuvent entraver le bon déroulement de la course, ne savent pas à quel point ils ont raison. Certains ont failli ne pas partir du tout ! Les étourdi(e)s se reconnaîtront. ;)
Il y avait 30000 dossards inscrits contre 25000 en 2019, preuve que le succès est au rendez-vous.
Un premier marathon commençait le samedi : celui du retrait des dossards. Entre le nombre impressionnant de coureurs et les contraintes de circulation liées au COVID les files d’attentes étaient interminables à certaines heures. Il eût été plus judicieux de se lever plus tôt pour le petit footing de la veille de course et la douche. Par conséquent, la visite du centre historique de la Ville était compromise et l’heure était plus à la reconnaissance du trajet à suivre pour rejoindre la zone de départ composée de 9 SAS. Il faut pouvoir caser 30000 coureurs !
Arrive le fameux jour J. Tous les coureurs engagés se présentent sur la ligne de départ, affûtés et forts de 12 semaines de préparation selon les plans de Nicole et ses conseils ainsi que ceux de Cyril. Un grand Merci à tous les 2.
Finalement 22049 coureurs furent classés sur les 30000 inscrits. La différence s’explique par les abandons et les arrivées au delà de 5h30, temps-barrière à partir duquel les chronos n’étaient plus pris en compte.
Le parcours était légèrement modifié par rapport à celui de 2019 mais restait relativement plat avec peu de dénivelé. Les conditions météorologiques étaient idéales : un ciel légèrement couvert dévoilant par moments quelques rayons de soleil et une température allant de 12° au départ à 16-17° à l’arrivée. Arrivée toujours grandiose car située non loin du musée des arts et des sciences dans un décor futuriste.
Il faut le reconnaître, les espagnols savent encourager les coureurs. Il y avait une sacrée ambiance tout le long du parcours. Leur empressement était tel que, parfois, la fameuse ligne bleue disparaissait sous les pieds des badauds laissant peu de place aux coureurs de ce fait obligés de ralentir.
Entre les groupes de percussions et les sonos dispersées sur les 42km195, l’ambiance était au rendez vous.
Passons maintenant aux résultats :
Les chronos précisés entre parenthèses sont les temps officiels, suivis du classement général et du classement par catégorie.
Premier coureur du club à franchir la ligne d’arrivée : William Samson qui termine son 2eme Marathon en 2h24’11 (2h24’19) 169e et 18e de sa catégorie établissant ainsi son record personnel.
Arrive ensuite Cyril Elslander en 2h38’22 (2h38’27) 880/159. Il pulvérise ainsi, pour son 3ème Marathon ses précédents chronos.
Olivier Lelong, 2h49’02 (2h49’13) 2038/444, boucle son 1er marathon de façon très spectaculaire grâce à une superbe chute à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Il n’est pas commun de tenter de passer la ligne d’arrivée à plat ventre ! Heureusement pour lui, plus de peur que de mal.
Frédéric Di Giovanni, 2h57’05 ( 2h57’10) 3186/413, ancien athlète de l’USVA, il était venu courir avec ses amis Cyril et ses « Cowboys. »
Maxime Danglot, termine en 3h06’48 (3h07’34) 5032e / 1069e. Il revient d’une longue période de méforme physique et boucle sa course tout à fait honorablement (même s’il se dit un peu déçu) le tout au prix d’un entraînement rigoureux et d’un régime qui ne l’était pas moins….. régime, qu’il s’est empressé d’exploser le 4 décembre après midi…….
Sylvain Peron, 3h26’48 (3h27’27) 8655e/1550e Un très joli chrono pour son 1er marathon. Bravo Sylvain
Loic Lemoine, 3h32’06 (3h32’44) 9972e / 975e. Très Joli chrono pour Loïc qui s’était élancé sur le marathon de Paris avec un tout petit minimum de préparation et vient donc d’atomiser son record ! T’as vu, Lolo ? L’entraînement, ça paie !!!
Gaelle Morant, 3h42’16 (3h42’42) 11948e/493e. Elle enregistre ses bagages plus vite que son ombre et a couru très vite pour exploser son précédent chrono. Encore un RP ! Bravo Gaëlle !
Elodie Guillou, 3h54’07 (3h54’58) 14181e/349. Encore un RP puisqu’elle améliore pour son 2ème Marathon son temps de plus de 15’. Elle désirait passer sous la barre des 4h. Elle a fait le Job avec brio. Bravo Elo !
Pascal Carcopino, 3h59’36 (4h0026) 15721e/725e. Il avait les mêmes objectifs qu’Elodie. Pour passer sous les 4h, c’était juste mais c’est passé quand même !
Estelle Dubus, 4h03’28 (4h04’24) 16361e/440e : Elle a tellement bien vécu son marathon, qu’elle nous a raconté avoir crié « je vous aime » et envoyé des baisers à ceux qui l’encourageaient tout le long de la course. Elle passe logiquement la ligne d’arrivée avec un sourire radieux. Bravo Estelle. Gageons que la barre des sub 4H sera franchie allègrement au prochain.
Verane Cacheux, 4H05’17 (4H06’13) 16594e/461e, Florence Lecolier, 4h05’17 (4h06’13 16595e/239e Elles ont fait leur préparation ensemble assidûment et ont voulu courir ensemble le jour J. Elles ont passé ensemble la ligne d’arrivée avec le sourire. Deux beaux nouveaux RP ! Bravo Mesdames !
Philippe Thorel, 4h41’11 (4h41’59). Initialement, ildevait courir une bonne partie du marathon avec ses Partners (Élodie et Pascal). Malheureusement, les séquelles d’un mauvais rhume lui ont déclenché une insuffisance respiratoire aux environs du 28e kilomètre. Il devait vraiment avoir mauvaise mine car il a été purement et simplement intercepté par des membres du soutien sanitaire qui ont fini par le laisser repartir dès que ses constantes furent redevenues acceptables et au prix de vives négociations. Très déterminé à passer la ligne d’arrivée il finit la course avec José Fernandez Da Costa qui avait enfilé sa panoplie de Saint Bernard (Sans le tonnelet autour du cou) pour le soutenir presque jusqu’au bout.
Vincent Koscielny 4h41’21 (4h41’59) 20359e/2238e Il visait 3H30 environ. Un vieille blessure de la cheville a fait sa réapparition le forçant à terminer le marathon……. en marchant. T’inquiète, Vincent, la prochaine sera la bonne !
Hafida Bahma 5h17’58 (5h17’58) 21697e/219e Elle n’a pas failli. Hafida est un modèle de détermination. Elle a réalisé sa prépa toute seule et sa course aussi, excepté sur la fin ou notre José national, après avoir déposé Philippe non loin de l’arrivée, est reparti l’accompagner pour ses derniers kilomètres.
Eric Leclercq était lui aussi inscrit sur le marathon, mais une succession de blessures l’ont empêché de se préparer. Toutefois les baskets l’ont tellement chatouillé qu’il a quand même pris le départ et s’est arrêté au semi. Bravo Eric.
Une pensée pour les inscrits qui n’ont pas pu courir pour cause de blessure ou de problème de santé. Qu’ils se rassurent, ils auront l’occasion de se rattraper.
Un grand merci aux accompagnateurs qui ont soutenu énergiquement les coureurs n’hésitant pas à se rendre à plusieurs points de rendez vous, en courant, en métro voire en trottinette électrique ! Donc mille mercis a Charlotte, Adeline 1, Adeline 2, Valérie, Sam, José et Eric…..et pardon si certains on été oubliés.
Inutile de préciser que tout ce petit monde s’est retrouvé en terrasse autour d’une gigantesque carafe d’eau ……. Oups ! Gros mensonge ! Nous sommes passés « d’agua con gas » a una Cerveza (voire dos, tres … ) enfin bref, ce qui s’est passé a Valencia reste à Valencia….
Bravo à toutes et tous pour leurs performances et leur détermination à finir coûte que coûte cette course mythique qu’est le marathon.
