Il n’est pas toujours facile de parler de soi à la troisième personne lorsque l’on écrit un article de résultats, parlez-en aux autres rédacteurs de l’USVA… Mais pour une fois, je vais passer outre ce principe que l’on a implicitement mis en place sur ce site et écrire l’article à la première personne, puisqu’il ne concerne que ma propre personne. Ce n’est pas un délire égocentrique (non, ma tête n’a pas subitement enflée), mais plusieurs membres de l’USVA m’ont demandé d’écrire un petit texte sur ma dernière course… Dont acte.
Passant le week-end dans mon Forez natal pour une fête familiale, je n’ai pas pu participer comme la majorité de mes compagnons du groupe hors stade de l’USVA au 10 km de Marchiennes (j’en profite d’ailleurs pour les féliciter pour leurs performances). Mais, belle coïncidence, se déroulait le même jour un 10 km à label régional dans la ville de mon enfance, où je résidais pour le week-end… Inutile de dire que je n’ai guère hésité à m’y inscrire.
Profil de la course : un départ en ligne droite de 805 mètres, suivi de trois boucles (1005 m, 3058 m, 5132 m) passant par le centre de cette petite ville et sillonnant les lotissements aux abords. Parcours avec des relances régulières, donc, quelques pavés, une partie en terre et un décor par forcément enthousiasmant par rapport aux lignes droites en forêt de Marchiennes… OK, sur ce coup, je suis un bien piètre vendeur de ma région d'origine, mais mis à part le profil de cette course, il y a des coins très sympathiques pour aller courir, verts et vallonnés, ainsi que de belles compétitions (dont la fameuse et magnifique Saintélyon).
Bref, un parcours pas forcément facile, et après deux nuits écourtées et une fête familiale, je n’imaginais point réussir une performance marquante. Et lorsque je plante quelque chose, j’aime le faire correctement : j’ai eu la bonne idée de faire le premier kilomètre à une allure bien trop rapide (partir juste derrière les kenyans n’était pas une bonne idée après coup). Au final, une belle explosion en cours de route, pour passer la ligne d’arrivée en 36’55, à la 48ème place (28ème SEM) sur 315 participants. Et je n’ai même pas la satisfaction de finir premier nordiste puisque le club de Lille, le LMA, avait dépêché un de ses kenyans, qui finit 5ème de la course !
Cette compétition se déroulant le dimanche à 16h30, elle clôturait mon week-end dans la Loire. Une autre course s’est ensuite entamée, visant à prendre mon vol de retour à temps. Mon footing de récupération s’est donc fait dans les couloirs de l’Aéroport de Lyon, slalomant entre les voyageurs et les valises afin de rejoindre (de justesse) ma porte d’embarquement.
Je terminerai cet article par un grand merci à ma famille, 4 générations étaient présentes en bord de route pour m’encourager… Ce qui a permis au commentateur, après avoir reconnu mon patronyme (connu des organisateurs, mes parents faisant partie des habituels bénévoles) sur sa liste d’engagés, d’interpeler au micro ma mère, qui se trouvait à côté de lui, lors de l’entame de ma dernière boucle : loupé pour passer incognito…
Pardonnez-moi cet article un peu personnel et peut être un peu trop long... Promis, ça ne se reproduira plus.